Un aller et retour

Comme vous le savez, je ne suis pas dans un voyage touristique, et ce qui me guide et me motive sont mes quêtes personnelles.

Aussi, je vais présenter l'un des objectifs qui anime cette aventure.

Peut-être qu'au nom de "ligne verte", l'ami Grand Chef se souvient-il que j'avais un projet de ce nom il y a presque dix ans déjà. Dans le concept d'origine, je souhaitai parcourir le monde en plantant des arbres. De par ses connaissances et formations, c'est Grand Chef qui m'a permis de comprendre que c'était très compliqué à réaliser, ne serait ce que sur le plan logistique, ou encore les réglementations.

Bref, voilà pour le contexte.

Mais, comme je suis quelqu'un d'obstiné, je change un peu la forme, tout en conservant l'idée de fond.

Autrement dit, depuis mon "petit départ" du sud de la France, et jusqu'à mon retour de ce voyage, j'ai l'intention de laisser dans mon sillage des "arbres sur papier". Il n'y a que deux arbres en photos, je n'ai pas pensé plus tôt à en prendre.

En tout cas, ce qui est sûr, c'est que l'un de ces arbres est parti avec le frère au Canada, un autre embelli la baronnie dans le nord-est. Ceux-là ont été réalisé avant le "grand départ".

Depuis, un autre, réalisé en Autriche, est parti à Pula, en Croatie. Suivant mon chemin, dans l'hôtel Zeppelin à Ljubljana se trouve le dernier dont je n'ai pas de photos.

Celui que j'ai fait pour l'équipe de l'hôtel "home sweet home" à Belgrade, en photo, est l'autre format A4 des réalisations, le précédent étant le cadeau pour la Baronne. Et pour finir, le petit dernier est pour une sympathique mamie du Chili, qui va encore voyager avec son petit arbre avant que ce dernier ne trouve demeure au centre du Chili.

Cette forme choisie, me permet de réaliser différemment un projet qui me tenait à cœur.

Cela me donne également l'opportunité d'avancer dans ma quête de renoncement, et d'abandon de l'ego, puisque je ne cherche nulle gloire ou célébrité par ces présents, encore moins de l'argent. Mais j'aime cette idée, de savoir, que peut-être, pendant mon chemin, je sèmerai assez de graînes d'arbres pour que ma plume se retrouve aux quatre coins du globe. Et, de fait, sans être un artiste de galerie, qui semble être le seul moyen d'exister sur le plan mondial, je ferai un beau pied de nez à cet univers hypocrite.

Bref, cela étant dit, j'ai d'ores et déjà fait mon Van Gogh, puisque j'ai eu une nuit gratuite à l'hôtel. Et puis après tout, pourquoi pas, mon troisième prénom est bien Vincent.

Voilà, il y aura forcément une suite aux interludes de la ligne verte.

En attendant, je vais continuer de nourrir mon esprit, afin de donner matière à ma plume.

Je vous embrasse fort.