Un aller et retour

Un aller et retour

Belgrade, le cœur des Balkans

Le passage et l'arrêt effectué en Serbie a été le plus marquant, et cela, de bien des manières.

 

En premier lieu, le barrage linguistique. En Slovénie j'ai eu mon premier choc, mais là! En plus de ne rien comprendre au language, l'alphabet cyrillique a ajouté une incompréhension visuelle. Par exemple, à chaque étape précédente je m'orientai rapidement à l'aide d'une carte... Et bien, pas à Belgrade! J'ai fait appel à ma mémoire visuelle uniquement pour dresser un plan de mon environnement.

Désorienté par tout ça en résumé.

 

D'autre part, avant même que le train ne soit en Serbie, durant la traversée de la Croatie, à mainte reprise j'ai ressenti de profonds malaises, pourtant, rien dans le paysage ne pouvait influencer mon esprit. Sauf peut-être quelques arbres d'allure torturée, témoins silencieux des tragédies humaines survenues voici près de vingt ans dans cette région du monde.

 

Enfin, durant les deux premières semaines, j'étais, presque tous les jours, empli de pensées et d'émotions négatives, sans vraiment saisir le pourquoi. Cependant, maintenant j'ai compris: d'une façon ou d'une autre, cette ville semble avoir la capacité de drainé les mauvaises énergies. De fait, je me suis simplement retrouvé nettoyé et purgé, de manière spontanée.

Il y aurait tant à dire, mais ce n'est pas possible. C'est une expérience tellement étrange et intense, presque à chaque instant, que je ne peux en faire ni un résumé digne, et encore moins une description exhaustive.

 

C'est à vivre, pas à conter, surtout en arpentant seul le chemin.

 

Aussi, pour continuer de partager avec vous sans pervertir les événements, je vais écrire  quelques mots à propos des quelques photos que j'envoi.

 

Il y a les photos des lieux de séjour, essentiellement pour rassurer les natures inquiètes, quant aux autres clichés, ce qui m'a marqué ou mes coups de cœur. Donc pour les prises de vues de ce lieu, j'ai décidé d'être sympa, car au départ je ne voulais que mettre les cicatrices d'une guerre et rien d'autre, puis finalement, il y en à quelques unes de plus.

 

Pour une fois, vous aurez l'article pendant que je me trouve encore dans le contexte de la narration. Et donc, si le temps le permet, il y a un endroit ici que je souhaite aller voir, aussi peut-être que quelques images supplémentaires suivront avant mon départ fixé pour de bon le 2 avril.

 

Ahhh, si, un dernier truc, mention TRES BIEN à l'hôtel où je me trouve, le lieu tout autant que son personnel. Si un jour de venir à Belgrade, vous choisissez. A l'hôtel "home sweet home" vous rendre, vous devez!!!

Je pense qu'il est difficile de faire meilleur accueil et soin des hôtes pour la catégorie, puisque j'ai pas choisi du quatre étoiles.

 

En conclusion, un séjour très marquant, contrasté, des ténèbres et de la lumière: une parfaite mise en situation du concept Yin Yang qui m'est cher.

 

Mes chères familles, de sang comme de cœur, avec ces mots, puisse un peu de ce qui m'anime, me subjugue et me rend entier et vivant vous parvenir et apporter de la douceur en vos cœurs.

 

Vue sur le palais de l'assemblée nationale Serbe, le jour du printemps!!(21/03)

Vue sur le palais de l'assemblée nationale Serbe, le jour du printemps!!(21/03)

La tour millenium, à l'extrême nord de Belgrade. Près de 5h de marche aller/retour et 25km dans les pattes

La tour millenium, à l'extrême nord de Belgrade. Près de 5h de marche aller/retour et 25km dans les pattes

Les cicatrices d'une guerre

Les cicatrices d'une guerre

Les cicatrices d'une guerre

Les cicatrices d'une guerre

zone de détente de "home sweet home"

zone de détente de "home sweet home"

une des deux salles de bains

ma planque de presque un mois



25/03/2018
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